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Photos et Vins (Plaisir et Passion)

Du plaisir à la passion à travers le prisme de photographies, de commentaires œnologiques et autres

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Une compilation de mes publications qui vous donnera peut-être envie de découvrir ou de redécouvrir le Pays Basque.

Article qui s'enrichira au fur et à mesure des futures parutions.

Prenez le temps de laisser défiler les photos, sur grand écran de préférence.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Noyés de bleu sous le ciel basque
Un bateau, deux bateaux, trois bateaux s'en vont chantant
Griffant le ciel à coups de bec
Un oiseau, deux oiseaux, trois oiseaux font du beau temps
Dans les ruelles d'un coup sec
Un volet, deux volets, trois volets claquent au vent
En faisant une ronde avec
Un enfant, deux enfants, trois enfants dansent gaiement.
Mon Dieu que j'aime ce port du bout du monde
Que le soleil inonde de ses reflets changeants
Mon Dieu que j'aime, sous leurs bérets basques
Tous les visages d'anges des enfants de St Jean.
Les enfants du Pirée, paroles légèrement revisitées. 
♫♪   Dalida  ♫♪    
paroles/musique (J.Larue / M.Hadjdakis)


St Jean de Luz et son port nous offrant les reflets de son âme tournée vers l'océan

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Aujourd'hui 22 novembre 1892, tandis que je suis là seul, à ce point extrême où finit la France, assis sur ma terrasse qui regarde l'Espagne, l'âme du Pays Basque pour la première fois m'apparaît…

Il fait idéalement beau ; sur les Pyrénées, sur la mer, partout règne le même calme infini. L'air immobile est tiède comme en mai, avec pourtant cette insaisissable mélancolie de l'arrière automne, indiquant à elle seule que l'année s'en va…

Pierre Loti : Le Pays Basque

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

L’homme est en mer. Depuis l’enfance matelot,
Il livre au hasard sombre une rude bataille.
Pluie ou bourrasque, il faut qu’il sorte, il faut qu’il aille,
Car les petits enfants ont faim. Il part le soir
Quand l’eau profonde monte aux marches du musoir.
Il gouverne à lui seul sa barque à quatre voiles.
La femme est au logis, cousant les vieilles toiles,
Remmaillant les filets, préparant l’hameçon,
Surveillant l’âtre où bout la soupe de poisson...
Victor Hugo


Port de St Jean de Luz

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Un jour d'été me promenant,
Sur la grève près de l'océan,
Dans ma tête, une chansonnette.
Près de moi, sautillant, une mouette !
M'invitait-elle à danser sur les eaux 
Pour rejoindre au loin ce joli bateau ?
Monelle


Mouette rieuse sur les quais du port de St Jean de Luz


Le plumage de la mouette rieuse est blanc sur l'ensemble du corps, à l'exception des ailes aux extrémités noires, qui sont de teinte gris perle. Le bec court et pointu, à l'extrémité noire, est rougeâtre. Les pattes palmées sont orangées.
La mouette rieuse est opportuniste. Elle se nourrit d'insectes, de vers, de crustacés, de gastéropodes, mais également de végétaux et de déchets ménagers. Elle joue si bien son rôle d'éboueur qu'on la surprend fréquemment sur les décharges à ciel ouvert en compagnie de goélands argentés. Elle possède de grandes facultés d'adaptation et sait trouver sa nourriture aussi bien derrière les socs des charrues que dans les filets des chalutiers.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Dans le port de Donibane
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large de Donibane.
Dans le port de Donibane
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes.
Dans le port de Donibane
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs.
Mais dans le port de Donibane
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes.
♫♪  Jacques Brel à peine revisité...  ♫♪


Port de pêche de St Jean de Luz (Donibane Lohizune)/ Ciboure


Une quarantaine de bateaux de pêche, immatriculés au quartier maritime de Bayonne, sont actuellement basés en permanence dans le port de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure. Fileyeurs, ligneurs, chalutiers, bolincheurs et canneurs pratiquent toute l’année une pêche artisanale près du littoral basco-landais et dans le golfe de Gascogne.
Afin de diversifier leur activité, pour une période de 4 à 5 mois, treize navires ramassent les algues rouges. Transformées en usine, elles servent principalement à la production d’agar-agar, additif utilisé dans l’alimentaire ou les cosmétiques.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Le meilleur des miroirs ne reflète pas l'autre côté des choses, mais assister à cette danse des couleurs et de lettres a été un pur délice. Je vous offre ce ballet gracieux qui était en représentation dans le port de St Jean-de-Luz.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Des oiseaux par milliers
Ils volent vers les feux
Par milliers ils tombent
Par milliers ils se cognent
Par milliers aveuglés
Par milliers assommés
Par milliers ils meurent
Le gardien ne peut supporter des choses pareilles
Les oiseaux il les aime trop
Alors il dit tant pis je m′en fous
Et il éteint tout
Au loin un cargo fait naufrage
Un cargo venant des îles
Un cargo chargé d'oiseaux
Des milliers d′oiseaux des îles
Des milliers d'oiseaux noyés.
♫♪  Les Frères Jacques  ♫♪


Phares de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure


Le phare de Saint-Jean-de-Luz est un repère maritime historique. Il est construit en 1936, sur des plans de l’architecte André Pavlovsky*. Il se distingue par son architecture régionale et moderne.
Le phare de Ciboure fut construit en même temps sur l’autre côté de la rive. Ces deux phares sont classés monuments historiques. Ils indiquent l’enfilade du chenal pour les bateaux qui rentrent au port. Le phare de Ciboure est l’alignement vert (phare Amont), celui de Saint Jean de Luz est l’alignement rouge.
* André Pavlovsky (1891-1961) est l’un des architectes les plus inventifs de la Côte basque. En 1924, attiré par l’essor touristique de la région, il ouvre une agence à Saint-Jean-de-Luz. Esprit cosmopolite déterminé à ne pas se laisser contaminer par le néorégionalisme, avec la ferme du Labourd comme référence obligée, Pavlovsky s’attache à définir un style basque moderne. Utilisant des matériaux nouveaux, jouant sur le rapport d’ombre et de lumière et sur l’inscription dans le paysage, il construit les villas de grands industriels et financiers, notamment autour du golf de Chantaco. Et surtout, en 1936, les feux du port de Saint-Jean-de-Luz, marqués de bandeaux verticaux vert et rouge, qui deviennent les emblèmes de la cité luzienne.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Tu as dessiné l'inoubliable,
La fresque vivante du temps jadis où scintillent encore mille regards,
Les silhouettes et les postures,
Les passions et les trahisons,
Les blessures dans les entrailles d'un cœur,
Celles qui dirigent la plume et le pinceau
De l'artiste en proie à la transe suprême,
Celles qui lui font sacrifier une part de bonheur
Au nom de l'Art, son guide mystérieux
Et écrire en lettres de sueur
Le nom de sa seule immortelle Muse,
De son inoubliable étoile.
Parme Ceriset


Fresque installée sur le mur de la criée de Saint Jean de Luz-Ciboure


Cette fresque  a été réalisée en Bretagne à l’occasion de l'édition 2011 de la "Semaine du Golfe du Morbihan" en l'honneur du Pays Basque, son invité. 
Elle a été peinte en direct sur le port de Vannes par trois artistes bretons, Gaële Flao, Gildas Flahault et Yvon Le Corre.
Témoignage de l'amitié entre marins basques et bretons, elle magnifie le patrimoine marin basque conçu et animé par l'Association Albaola de Pasaia. 
Fresque exposée à l’île aux Moines de 2011 à 2014.
Fresque cédée au CIDPMEM 64-40 en 2015 et rapatriée ensuite au pays Basque.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Blancheur de brume
Comme une plume
Telle est l'écume
Qui m'emporte au loin
Quand l'aube danse
Sans discordance
À la cadence
De cet air marin.
♫♪  Serge Lama  ♫♪


Port de Guéthary 
Autrefois Guéthary était essentiellement tourné vers la pêche. Du XIème au XIXème, la chasse à la baleine se pratique au large des côtes du Pays Basque, il est difficile d’imaginer la vie des chasseurs de baleines qui guettaient de la côte, le passage des cétacés. Dès que des baleines étaient signalées, tous, se mobilisaient en hâte et embarquaient sur de petits bateaux pour aller harponner les monstres marins. Une telle prise de risque est assez inconcevable aujourd’hui. 
Un petit port en cale sèche...
Le port de Guéthary, en plus d’être le plus petit de la côte, a la particularité d'être en cale sèche ; autrement dit tous les bateaux sont hissés hors de l'eau à l’aide d’un treuil après chaque sortie en mer. Vu sa taille, il ne peut accueillir que quelques bateaux et les emplacements sont réservés pour des années, il est très difficile voire impossible d’obtenir un anneau (ou emplacement). Le port est protégé par une courte digue et abrite une plage non surveillée et réservée aux activités nautiques.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

C'est génial ces petits détails auxquels j'repense avec envie
Ces p'tits bouts d'innocence qui m'sourient dans l'rétroviseur de la vie.
Grand Corps Malade
Bayonne à travers le prisme déformant de quelques viseurs rétros... rétroviseurs pardon. 

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Il y aura des hivers entre nous
Quelques éclats de verre un peu partout
Et la peur de ne pas aller au bout et puis...
Il y aura quelques mots, quelques cris
Une larme de trop jusqu'à ces nuits
Où l'on tourne le dos à nos envies
Et puis...


Et puis un jour on reconnaît sa route
Puis de détours c'est son coeur qu'on écoute
Et on se voit comme le dernier reflet
Au fond de ses yeux
Et puis un jour on aime ses silences
Le monde autour nous redonne une chance
Et on se voit comme le dernier reflet
Au fond de ses yeux


Il y aura des élans vers ailleurs
Des envies d'autres mondes à l'intérieur
Des jours où l'on remet son coeur ailleurs et puis...


On se retrouve, on revient là
Où l'on est le mieux...
♫♪ interprétée par Cécilia Cara, paroles de Jacques Veneruso


Bayonne qui ondule dans la Nive, un spectacle permanent

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Penché contre un grand fleuve, infiniment mes rames
M’arrachent à regret aux riants environs ;
Âme aux pesantes mains, pleines des avirons,
Il faut que le ciel cède au glas des lentes lames.
Paul Valéry 


Samedi matin à Bayonne
Défi amical sur la Nive de l'association Euskal Arrauak Baiona qui possède 4 barques et un ponton à Saint Esprit et compte 70 adhérents.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Un jambon de Bayonne de Bayonne embayonné
Bayonné en baïonnette ah turlurette
Il est bon bon bon que le vin est bon avec le jambon
Et bon bon bon que le vin est bon avec le jambon
De pif paf pif pouf ah de Bayonne
De pif paf pif pouf de Bayooooonne
Chanson Plus Bifluorée - le trio du jambon de Bayonne


Foire au jambon, édition 2022 : Bayonne


Le Jambon de Bayonne est l’œuvre d’un savoir-faire séculaire, perpétué dans le plus pur respect des traditions. La légende veut qu’au XIVe siècle, Gaston Phœbus en soit à l’origine. Il aurait abattu un sanglier, tombé ensuite dans les eaux salées de Salies-de-Béarn et retrouvé en parfait état de conservation par des chasseurs de la saison suivante. Depuis ce jour et grâce à la richesse minérale des saumures de l’Adour (eau salée des salines) qui lui confère son goût d’exception, le jambon de Bayonne a séduit les palais les plus fameux, de Piron le poète à Rabelais, de l’austère Jansénius au roi de France Henri IV qui s’en faisait expédier à Paris.
Emblème du savoir-faire des artisans locaux, la Foire au jambon est un marqueur fort de l’identité et des traditions de Bayonne. Le jambon est tout autant un enjeu économique que culturel puisqu’il est l’une des composantes majeures du patrimoine immatériel de la cité. On y goûte et on y célèbre le jambon, au cœur de festivités aux racines ancestrales. La ville veut préserver l’authenticité et l’identité de cette tradition médiévale. Cela fait maintenant plus de 555 ans qu’elle existe.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées.
Andy Warhol


Galeries Lafayette : un bâtiment Art déco remarquable : Bayonne


Le bâtiment des Galeries Lafayette fait partie des sites patrimoniaux bayonnais emblématiques à plusieurs titres : il a été conçu et remanié de 1924 à 1930 par les frères Benjamin Gomez dans le style Art déco, et avec l'aide d'artisans locaux imposés au maître d'ouvrage par les architectes.
Ce que l'on admire aujourd'hui est donc l'héritage de ce début de XXème siècle. Depuis lors, le grand magasin correspond à l'assemblage de deux hôtels particuliers, construits par Joachim Dubrocq vers le milieu du XIXe siècle. Cette famille ne les a jamais habité, elle les destinait à la location. L'un d'entre eux, l'Hôtel Dubrocq, situé face au Château-Vieux, a d'ailleurs accueilli quelques 250 pensionnaires du collège Saint-Bernard, alors tenu par les frères des Écoles chrétiennes, avant qu'ils ne déménagent sur le haut des allées Paulmy. Au moment de leur départ en 1905, le rez-de-chaussée était déjà occupé par un magasin généraliste, Paris-Bayonne, qui appartenait à une société bordelaise appelée Paris-France. En 1907, elle y installe l'enseigne Aux Dames de France, une référence dans la mémoire des Bayonnais.
Dès la fin du XIXème siècle, Paris-France a vocation à doter les villes de province de grands magasins, symboles de modernité. Il s'agissait de proposer aux "élégantes", les clientes de l'époque, les toutes dernières nouveautés. Aux Dames de France est donc conçu pour cela, avec un grand espace réservé à la réception de marchandises à l'arrière (une partie de l'ancien hôtel particulier Saint-Martin y est consacré), l'ouverture de grandes fenêtres et vitrines en façades, le recours aux techniques les plus modernes et une riche décoration. Le magasin bayonnais est ainsi dès le début doté d'un tapis roulant (c'est d'ailleurs l'un des arguments publicitaires à l'ouverture) et d'un ascenseur. Mais cet ascenseur capricieux fait l'objet de plaintes régulières de la part des clientes : il grince, tombe souvent en panne, laissant les passagères en effroi. Aussi en 1922, la société fait elle appel aux architectes et décorateurs Louis et Benjamin Gomez pour, non seulement concevoir un nouvel ascenseur, mais également surélever l'immeuble d'un étage et créer de plus grandes ouvertures. Le plus jeunes des frères y ajoutera sa touche singulière de décorateur.
Afin de mener à bien ce chantier, la société Paris-France demande aux frères Gomez de travailler avec des artisans rompus à leurs méthodes et rendus esthétiques. Mais, les Gomez, habitués à  d'autres collaborateurs,  insistent pour s'entourer d'entreprises locales. Ils réussissent à convaincre leur commanditaire. Ce sont donc les frères Mauméjean, dont un atelier est installé à Hendaye qui réaliseront les vitraux posés sous la verrière, ainsi que ceux du mur du fond près de l'escalier. D'ordinaire appelée pour la réalisation de décors religieux sur des lieux de culte, l'entreprise s'attaque cette fois à la réalisation de décors floraux. De 1924 à 1926, elle travaille selon des contraintes techniques fortes, dans la mesure où le magasin a rouvert ses portes au public avant la pose de la toiture définitive. Les ouvriers de chez Mauméjean accèdent au toit par des passerelles installées du côté de la rue Vainsot, actuelle rue Albert-1er. 
Les décors en stuc de marbre sont quant à eux fabriqués par l'entreprise Fraisse d'après des dessins de Benjamin Gomez. Les ferronneries de la cage d'ascenseur, encore visibles sur l'un des paliers, ont été confectionnées par la maison Gaudichau. Bien que conçues dans un matériau dense par essence, toutes les ferronneries accompagnent avec légèreté la montée des escaliers. Les volutes, tournesols et autres cornes d'abondance qui les façonnent contribuent à cette impression d'ascension. Ce parti pris esthétique crée aussi une ambiance propice à l'achat.
Sources : Mairie de Bayonne

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

J'aime les pavés de ma rue
Petite rue gentille
Où l'on voit les filles
Qui pendent le linge tout blanc
Aux balcons des cours, en riant
Aux garçons qui leur parlent d'amour


J'aime les pavés de ma rue
Ils ont conduit tout petit
Mes petits pas de souris
Au pensionnat du Sacré-Coeur
Ah, je me souviens de l'école
Et des soeurs
Cornettes en auréoles


Et, plus tard, quand on allait danser
Dans les bars du quartier
Les pavés
Aux joues humides de rosée
Ont porté nos pas titubants
En chantant
Les chansons que font sur leur dos
Les sabots des chevaux


J'aime les pavés de ma rue
Ils ont connu ma mie
La belle Lucie
Le jour où on s'est fiancés
Il y avait juste assez de soleil
Pour aimer
Que les autres jours soient pareils


J'aime les pavés de ma rue
Leurs ventres sales ont porté
Feuilles mortes d'été
Mes lettres d'amour jolies
Par la belle jetées au vent
Émouvants
Souvenirs d'une vie


J'aime les pavés de ma rue
Je leur demande souvent
Comme un petit enfant
De ne pas crier trop fort
Sous le chariot qui portera
Mon corps
Dans sa caisse de bois


Pour ne pas troubler ma rue
Petite rue gentille
Où l'on voit les filles...
♫♪  Jacques Brel  ♫♪


Pavés : Travaux en cours au pied de la Cathédrale Sainte Marie de Bayonne 

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Je sors de ma chambre.
Près de moi, la mer.
Un bateau navigue.
À sa proue, la mer.
Je rejoins la digue.
La mer est au bout.
Je descends la dune.
La mer est partout.
Maurice Carême


La Tour des Signaux et la Digue Sud : Barre de l'Adour, Anglet


Du haut de ses 150 ans, la Tour des Signaux se dresse toujours fièrement à l’embouchure de l'Adour. Elle est en bon état grâce à une restauration de sa façade en 2011 par la Région Aquitaine. Elle s’illumine de jour comme de nuit dès qu’un navire de commerce est en approche. A son sommet, de nombreuses antennes de télécommunication, des manomètres mais aussi des caméras de surveillance qui scrutent notamment l’évolution du rivage angloy.
Les digues, avec leurs arcatures sont impressionnantes. Par ces ouvertures, les vagues entrent dans des "chambres d'épanouissement" (quel joli nom), se répandent, se brisent et leur l'effet est ainsi dilué.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

De bonheur, de malheur,
La nature est prodigue.
Sur la digue des heures,
Plus d’un cœur qui s’épeure.


Sur la digue des heures,
Qui donc sème des fleurs ?
C’est l’océan qui pleure.
Entend battre mon cœur...
Alain Hannecart


Digue et Tour des Signaux : La Barre, Anglet


Derrière la tour des signaux du pilotage de l'Adour, il reste encore les vestiges de la digue à claire-voie qui supportait à l’origine un chemin de fer servant au transport par chariot des empierrements de la jetée sud.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Partout, sur ta rive chérie,
Où l’amour éveilla mon coeur,
Mon âme, à sa vue attendrie,
Trouve un asile, une patrie,
Et des débris de son bonheur,


Flotte au hasard : sur quelque plage
Que tu me fasses dériver,
Chaque flot m’apporte une image ;
Chaque rocher de ton rivage
Me fait souvenir ou rêver.
Alphonse de Lamartine


Balises maritimes : Plage de La Barre à Anglet

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

L’Océan sonore
Palpite sous l’oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,


Tandis qu’un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D’un long zigzag clair,


Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,


Et qu’au firmament,
Où l’ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
Paul Verlaine


Plage des Cavaliers à Anglet

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Il est temps
Tu t'éloignes si loin de la plage
La terre soudain comme un mirage
Les coraux transpercent la chair de tes flancs
Tu disparais dans les courants


Attirée par le fond
Tu te sens lasse, tu coules
Le reflet des rayons te caresse la joue


Je suis la vague qui te ramène
Sur les récifs quand tu te perds
Je suis le soleil qui te brûle quand tu reviens nue sur les dunes
Je suis la vague qui te ramène et le soleil, tu te rappelles ?
Izïa Higelin


Vagues à Anglet

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

C'est un vieux banc de bois
Planté au bord d'un étang,
Qui contemple au fil des ans
Les ébats joyeux
Des cygnes et des oiseaux !


Inexorablement,
Les saisons passent...
Il regarde le monde se poser
Sur son bois écaillé :
Enfants pleins de joie
Grimpant, sautant,
Se balançant sur lui,
Mamans tricotant
Attentives à leurs bambins,
Solitaires lisant
Pour oublier leur ennui,
Rêveurs admirant la vue,
Vieillards se reposant
Avant de repartir,
Commères papotant
De la pluie et du beau temps,
Amoureux enlacés
Aux tendres confidences,
Aux baisers passionnés !


Depuis cet après-midi d'hiver
Où blottis l'un contre l'autre,
Nous avons capturé le temps
Au creux de nos mains jointes...
Notre amour est gravé
A tout jamais
Dans ce vieux banc de bois
Planté au bord d'un étang,
Qui contemple au fil des ans
Les ébats joyeux
Des cygnes et des oiseaux !
Véronique AUDELON


Un banc où il fait bon rêver devant le Lac de Chiberta ici, à Anglet

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom


Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom


Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom


Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
Paul Éluard


La forêt du Lazaret à Anglet


Avant 1649, à l'emplacement où se trouve l’actuelle forêt du Lazaret existait une dune qui, comme le font toutes les dunes, se déplaçait au gré du vent. Avant même de construire les digues, il était important pour les édiles bayonnais de fixer cette dune en y plantant des pins pour stabiliser les berges du fleuve  et arrêter la progression des sables. Sur le plan de 1700 cette forêt est appelée "Bois de pin de Bayonne" et a une taille relativement modeste. Sur le plan d’Anglet de 1874, elle a bien grandi et apparait alors sous le nom de "Pignada de la commune de Bayonne" par opposition au "Grand Pignada de la commune d’Anglet" auquel elle est maintenant contigüe.
Le Lazaret était un établissement où les marins susceptibles d’avoir contracté une maladie contagieuse étaient mis en quarantaine. Entouré de hauts murs (double enceinte de murs de 9 mètres de haut et d'une taille d'environ 220 m sur 110 m), il contenait toutes les facilités nécessaires à la vie de ses "pensionnaires" : boulanger, marchand de vin... et même à leur mort puisqu’il y avait aussi un cimetière.
Grignotée par les résidences et la zone industrielle, la forêt ne fait plus qu’une vingtaine d’hectares.
Sources : Anglet Patrimoine

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

A cette heure où chacun parle de fin prochaine,
Où la plupart, plaintifs, meurent d'un long ennui,
Le poète, attristé des âmes d'aujourd'hui,
Raconte la vertu patiente du chêne.
En ce moment qui semble au monde le dernier,
Où l'on dit que déjà la conscience est morte,
Il ne va pas chantant le désespoir : il porte,
Comme gage de vie, un rameau d'olivier.
Car il comprend qu'un verbe habite les écorces,
Il devine dans tout l'exemple ou le conseil ;
Il sait qu'un grand espoir nous luit dans le soleil
Et qu'un amour sans fin fait la chaîne des forces.
Jean Aicard


Ecorces de pins : Forêt du Lazaret, Anglet

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Gravissant d’un bon pas le chemin forestier,
Nous marchons silencieux, stimulés par l’approche
Des vastes champs de neige et des sommets altiers
Dominant tout là-haut les alpages et les roches.


Notre cœur est léger, nos pas sont un peu lourds.
Mais enfin du sommet, tout en haut de la pente,
Cette vallée nous offre avec ses alentours
Une profonde vue, grandiose et exaltante.


Nous plongeons nos regards, savourant le repos,
Tout au fond des vallons dans la verte campagne.
Des voix, des sons de cloches de lointains troupeaux
Nous parviennent amplifiés par l’écho des montagnes.
Arnaud Jonquet


Photos des "trois Couronnes" prises du sommet du Xoldoko Gaina (486 m) matérialisé par une sculpture métallique évoquant un oiseau, scellée sur un socle en maçonnerie.


Des Landes au Pays basque, sur le sable ou en montagne, ou que vous soyez, ce massif est nettement visible et très facilement reconnaissable par son allure particulière qui lui a valu son surnom "Les 3 Couronnes".  Il s’agit en fait de trois pics situés sur les hauteurs d’Irun, aux alentours des 800 m d’altitude : les pics d’Erroilbide, Txurrumurru et Irumugarrieta qui forment las Peñas de Haya ou l'Aiako Harria.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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De l'ombre ou de la lumière
Lequel des deux nous éclaire ?
Je marche vers le soleil
Dans les couleurs de l'hiver
De l'ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j'espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l'univers.

Grand Corps Malade ♫♪♪♫ Calogero

Jeux d'ombre et de lumière : forêt d'accès à las Peñas de Haya - Les Trois Couronnes au dessus d'Irun

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Photo prise au sommet du Baïgura d'un parapentiste avec en toile de fond le Pic d'Orhy qui était couvert de son beau manteau blanc.
Le Pic d'Orhy est le point culminant de la Soule à 2017 m d'altitude. Il est le premier "2000" des Pyrénées, en venant de l’océan Atlantique.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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J'ai dit au ramier : "Pars ! et va quand même,
Au delà des champs d'avoine et de foin,
Me chercher la fleur qui fera qu'on m'aime."
Le ramier m'a dit : "C'est trop loin !"
Et j'ai dit à l'aigle : "Aide-moi, j'y compte,
Et, si c'est le feu du ciel qu'il me faut,
Pour l'aller ravir prends ton vol et monte."
Et l'aigle m'a dit : "C'est trop haut !"
Et j'ai dit enfin au vautour : "Dévore
Ce cœur trop plein d'elle et prends-en ta part.
Laisse ce qui peut être intact encore."
Le vautour m'a dit : "C'est trop tard !"
François Coppée


Communion de vol entre des vautours fauves et un parapentiste. Un joli moment qui a duré, photographié du sommet du Baïgura : Pyrénées Atlantiques.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Si j'aime une grotte bien sombre,
Si je cherche un obscur sentier,
Si je veux fuir le monde entier,
Ah ! Voyez-vous, c'est que dans l'ombre
Ma douleur est mieux avec moi ;
Hélas ! Dites-moi donc pourquoi.
Victoire Babois


Grotte d'Harpea, un abri sous roche situé à Estérençuby : Pyrénées Atlantiques
Située à la limite de la frontière entre le Pays basque nord et sud, la grotte d’Harpea est une curiosité minérale naturelle. On reconnait sans mal cette cavité en forme de toit, qui s’est formée dans le pli d’un anticlinal. Ce mot quelque peu barbare signifie qu’au centre de ce pli, se situent les couches géologiques les plus anciennes. Ne soyez pas étonnés d’y croiser des bergers locaux venus l’utiliser comme abri naturel et bergerie d’appoint pour les bêtes.
C’est un lieu qui vaut le coup d’oeil. Vous y découvrirez d’une part cette déformation géologique inhabituelle, mais également un environnement aux alentours spectaculaires. On y trouve des cabanes traditionnelles de bergers et le panorama sur les montagnes à perte de vue est à couper le souffle.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Des hommes hardis sont venus
Et, forgeant la dure matière,
Ont construit une tour altière
Menaçant les cieux inconnus.
Miracle ! Jusqu'où monte-t-elle ?
La foule pousse devant elle
Un hurrah d'admiration.
Son sommet se perd dans l'espace
Mais, tout là-haut, un aigle passe
Et n'y fait pas attention.
François Coppée


La Tour d'Urkulu sur la frontière dominant le col d'Arnosteguy : Pays Basque
Culminant à 1419 mètres d'altitude sur la frontière, l'Urkulu est un sommet fréquenté du Pays Basque. D'abord pour son magnifique panorama, ensuite pour son intérêt historique. On y trouve en effet les vestiges d'une tour trophée vieille de 2000 ans, érigée là par les Romains en signe de leur conquête de l'Aquitaine.
On leur attribue sa construction sur ce point de contrôle de la voie romaine qui passait par le col d’Arnosteguy. Monument trophée pour une commémoration quelconque ?
La tour d’Urkulu est un monument rond de 19,50 m de diamètre de base et 3,60 m de hauteur. L’épaisseur de son mur avoisinerait 2 m et est constitué de pierres assemblées sans ciment.
La Tour d’Urkulu correspondrait, pensent les spécialistes, à un monument commémoratif de la pacification romaine de l’Aquitaine. Donc époque de Messala aux environs de l’année 27 avant JC.
Selon d’autres hypothèses, il pourrait s’agir du vestige d’un ancien lieu de culte pyrénéen à Hercule... Selon d’autres encore, ne serait-ce pas un lieu du silence, de la dernière heure ?
Quoiqu’il en soit, elle demeure mystérieuse, mais aussi attractive. Son accès  facile depuis le col d’Arnosteguy, et une montée relativement courte en font un excellent but de sortie.
Sources : Le petit patrimoine

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Qu'il est doux, qu'il est doux d'écouter des histoires,
Des histoires du temps passé,
Quand les branches d'arbres sont noires,
Quand la neige est épaisse et charge un sol glacé !
Alfred de Vigny


Paysages hivernaux entre le col d'Orgambide et le col d'Arnosteguy : Pays Basque

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Hé oui, je sais bien qu'il fait froid,
Que le ciel est tout de travers ;
Je sais que ni la primevère
Ni l'agneau ne sont encor là.
La terre tourne ; il reviendra,
Le printemps, sur son cheval vert.
Que ferait le bois sans pivert,
Le petit jardin sans lilas ?
Oui, tout passe, même l'hiver,
Je le sais par mon petit doigt
Que je garde toujours en l'air…
Maurice Carême


Vue hivernale au pied de la Tour d'Urkulu (1419 m) dominant le col d'Arnosteguy


Nous apercevons sur les dernières photos le Pic d'Orhy (2017 m) qui est le premier  "2000" des Pyrénées, en venant de l’océan Atlantique.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Et nous que perdons-nous si nous perdons les vaches ? Nous perdons leur enseignement. Car la vache est un philosophe. La vache ne rumine pas que de l’herbe, elle rumine aussi le temps. A l’heure de la social-épilepsie et des bombardements de mails, elle nous invite à ralentir, à sentir, à goûter, et, se faisant, à échapper à la dictature des agendas, des chefs de service, des managers.
Regardons l’œil de la vache qui nous regarde. Elle nous dit quoi la vache quand elle nous regarde ? Elle nous dit : y a pas que vous. Et c’est une invitation à nous départir de notre orgueil, de notre prétention, de notre suffisance. Et son regard, c’est  bon pour notre cœur qui, saturé d’égoïsme menace de se fermer, de se dessécher. Oui, l’œil de la vache nous invite à la compassion. Et cette compassion dont nous ferons preuve à l’endroit de la vache, les hommes en seront à leur tour les bénéficiaires.
Regardons l’œil de la vache qui nous regarde.  La vache nous questionne. Louise Michel ne pensait pas qu’il y avait, d’un côté le monde des hommes et, de l’autre, le monde des animaux. Louise Michel considérait qu’il n’y avait qu’un seul et même monde composé de forts et de faibles. Et le fort depuis toujours martyrise le faible, que le faible soit un homme ou qu’il soit un animal. "La cause des vaches", c’est donc aussi la cause des hommes.
Christian Laborde, écrivain, fervent défenseur de la cause animale, célèbre la beauté des vaches et s'élève contre leurs conditions d'élevage, incarcérées à vie et surexploitées, au mépris de leur bien-être.


Photos prises de vaches Betizu, vaches libres au pied du Mondarrain sous le regard de quelques vautours fauves venus se poser juste autour d'elles.


Le terme Betizu désigne les vaches sauvages du Pays Basque (vient du basque behi izua qui signifie littéralement "la vache insaisissable") par opposition au bétail domestique de ferme. La persistance de nos jours de cette population bovine ayant un mode de vie entièrement sauvage est unique en France. Deux groupes d’animaux disposent chacun d’un territoire de quelques milliers d’hectares dans les massifs montagneux du Pays Basque nord (Pyrénées Atlantiques) et quelques autres côté sud.
Les Betizus circulent par petits groupes et se déplacent, selon les périodes de l’année, entre les milieux ouverts et les couverts forestiers. Leur robe est brun rouge avec des cornes évasées et relevées en haut et en arrière. Les mâles vivent au sein ou en marge des groupes de femelles et de jeunes. Les animaux participent à l’entretien des espaces de montagne et offrent également un spectacle exceptionnel aux randonneurs qui ont parfois la chance de les apercevoir dans leur milieu naturel.
La population française de Betizus en Pyrénées Atlantiques compte moins de 150 animaux, mâles et femelles.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Dès que les Chèvres ont brouté,
Certain esprit de liberté
Leur fait chercher fortune ; elles vont en voyage
Vers les endroits du pâturage
Les moins fréquentés des humains.
Là s'il est quelque lieu sans route et sans chemins,
Un rocher, quelque mont pendant en précipices,
C'est où ces Dames vont promener leurs caprices ;
Rien ne peut arrêter cet animal grimpant.
Jean de la Fontaine


Biquette sur son rocher : Col de Legarre au pied du Mondarrain, Itxassou 

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Jean de La Fontaine


Hêtres décacinés au sommet du Mondarrain, Itxassou 


En pénétrant les sous-bois juste avant les derniers mètres pour accéder au sommet, l’ambiance devient magique. C'est dans cet endroit mystique que se cachent les nombreuses créatures de la mythologie basque.  les Laminak et le Basajaun ne sont jamais très loin... 

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Forêt ! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,
C’est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m’endormirai.
Victor Hugo


Hêtres centenaires en attente des beaux jours qui arrivent doucement. Pic du Mondarrain, Itxassou

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Parvenu à présent au sommet du Mondarrain,
Je vois que sur ces hauteurs
Tu ne peux plus rêver à rien d’autre.
Sur ce sommet
La sécurité, la tranquillité
Sont si tangibles si parfaites
Que je vais peut-être littéralement
Mourir dans la solitude.
Dans la mesure où je veux vivre,
Une seule solution,
La descente.
Fukis ELIAS (légèrement adapté)


Pic du Mondarrain, Itxassou
Il culmine à 749 m d’altitude. Sa silhouette symétrique est facilement reconnaissable, même de très loin. Son sommet est couronné de gros blocs de pierre et est cerclé de vestiges de fortifications.

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Quand l'Ikurina vient offrir toutes ses couleurs...

Dans le port de Larros à Gujan Mestras

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Quelqu'un aurait-il vu le phare ?
Je le cherche depuis toujours. 
On m'a dit qu'il était aux Baléares 
Le reverrai-je un jour ?


Pourvu qu'il ne se soit pas perdu ! 
N'est-ce pas lui que j'aperçois 
Se cachant tout morfondu,
Malgré son sourire narquois ?


Il a joué à cache-cache,
Pourtant toujours bien dissimulé.
Finies ses blagues de potache,
Biarritz l'a enfin récupéré. 
B9


Phare de Biarritz 

Érigé en 1834, haut de 73 mètres au-dessus du niveau de la mer et fier de ses 248 marches, il domine le Cap Hainsart ainsi dénommé autrefois en raison des chênes qui l'entouraient et qui ont été remplacés par des tamaris.
Ce cap marque la limite séparant la côte sablonneuse des Landes de la côte rocheuse du Pays Basque.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Je ne sache point d’endroit plus charmant et plus magnifique que Biarritz. Il n’y a pas d’arbres, disent les gens qui critiquent tout, même le bon Dieu dans ce qu’il a fait de plus beau. Mais il faut savoir choisir : ou l’océan, ou la forêt. Le vent de mer rase les arbres.
On se baigne à Biarritz comme à Dieppe, comme au Havre, comme au Tréport ; mais avec je ne sais quelle liberté que ce beau ciel inspire et que ce doux climat tolère.
Somme toute, avec sa population cordiale, ses jolies maisons blanches, ses larges dunes, son sable fin, ses grottes énormes, sa mer superbe, Biarritz est un lieu admirable.
Je n’ai qu’une peur, c’est qu’il ne devienne à la mode. Déjà on y vient de Madrid, bientôt on y viendra de Paris.
Alors Biarritz, ce village si agreste, si rustique et si honnête encore, sera pris du mauvais appétit de l’argent ; sacra fames. Biarritz mettra des peupliers sur ses mornes, des rampes à ses dunes, des escaliers à ses précipices, des kiosques à ses rochers, des bancs à ses grottes, des pantalons à ses baigneuses. Biarritz deviendra pudique et rapace. 
Alors Biarritz ne sera plus Biarritz. Ce sera quelque chose de décoloré et de bâtard comme Dieppe et Ostende.
Les villes que baigne la mer devraient conserver précieusement la physionomie que leur situation leur donne. L’océan a toutes les grâces, toutes les beautés, toutes les grandeurs. Quand on a l’océan, à quoi bon copier Paris ?
Victor Hugo En voyage, tome II


Biarritz et son phare qui avaient tant marqué Victor Hugo.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Par les couchants sereins et calmes, les mouettes
Vont mêlant sur la mer leur vol entrecroisé :
Tels des gris souvenirs pleins de douceurs secrètes
Voltigeant dans un cœur souffrant, mais apaisé.


L’une, dans les clartés rouges et violettes
D’un coucher de soleil, fend le ciel embrasé ;
Une autre comme un trait, plonge aux ondes muettes
Ou se suspend au flot lentement balancé.


Nul oiseau vagabond n’a de plus longues ailes,
De plus libres destins, ni d’amours plus fidèles
Pour le pays des flots noirs, cuivrés, bleus ou verts.


Et j’aime leurs ébats, car les mouettes grises
Que berce la marée et qu’enivrent les brises
Sont les grands papillons qui butinent les mers.
Jules Lemaître


Goéland et juvénile s'initiant à la surveillance des plages à Biarritz.


Le Goéland est un oiseau marin, très présent sur les côtes françaises même si sa population est moins importante que celle des mouettes avec qui on le confond souvent. De la famille des laridés, il existe de très nombreuses espèces de Goéland. Ceux que l’on peut voir fréquemment sur nos rivages sont le Goéland cendré, le Goéland brun, le Goéland leucoptére, le Goéland argenté, le Goéland leucophée et le Goéland marin. Le Goéland a une espérance de vie élevée, de 35 à 50 ans. Gênant pour certains dans les villes proches du bord de mer en raison de ses déjections et de ses cris bruyants, le Goéland n’est pas un oiseau particulièrement nuisible au jardin.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Les ondes s'hérissent d'une torpeur inouïe
Dans l'irraison se noient les frissons éperdus
Des monts émergent des profondeurs évanouies
Où des chants enlacent les eaux confondues
Les flots courroucés se brisent contre les écueils
Dans le noir où la fureur des vagues s'effeuille 
L'écume irise les cieux d'écailles blanchies
Les peurs ensevelies divaguent dans la nuit.
Loren


Le rocher de la Vierge à Biarritz sous la fureur des vagues


Le Rocher de la Vierge à Biarritz est indissociable de l’image de Biarritz. Ce rocher doit son nom à la statue de la vierge qui fût installée à son sommet en 1865. La légende raconte que les pêcheurs biarrots, baleiniers à l’époque, furent pris dans une tempête terrible. Une lumière divine les guida pour rentrer au port. Les rescapés érigèrent en remerciement une statue de la vierge sur ce rocher.
Napoléon III décida de percer ce rocher et de le relier à la côte par une passerelle. La première en bois ne supporta pas les caprices de l’océan. En 1887, Gustave Eiffel se vit confier la réalisation de l’ouvrage métallique.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Pendant des années, l’homme a coulé
Des hectares de béton à la volée
Pour éliminer, petit à petit, le vert
Sous ses tours d’acier et de verre
Qui s’agglutinent et s’empilent
En villes géantes aux pieds d’argile.

Il a banni de ses cités
Les lois de biodiversité
Qui imposaient à leur développement
Quelques contraintes, évidemment !
Mais maintenant face au mur
Il entend le murmure de la nature
Qui lui souffle qu’il a eu tord
D’évincer sa faune et puis sa flore,
Que s’il s’entête dans cette direction,
Il n’aboutira qu’à sa propre destruction.

C’est triste et pourtant il reste de l’espoir,
Comme une touffe d’herbe sur un bout de trottoir.
Tout n’est pas perdu si l’on ose enfin changer
L’idée que ville et nature ne peuvent se mélanger.
Tout est encore possible si l’on agit de concert
En réajustant les intérêts qu’on sert.

Ceux qui gouvernent doivent donner les moyens
De mener des projets, au grand de l’échelle,
Et Green Guerilla se doit, au fleuron des citoyens,
Pour ramener de la vie dans chaque parcelle.
En bref, il faut que le moderne cerne les écosystèmes,
Tout en sachant qu’il en fait partie quand même.

Alors, créons plein de jardins partagés,
Dans nos villes, plus de mille potagers.
Bâtissons de nouvelles architectures
Qui soient un socle pour la nature,
Semons des graines et de la vie
Partout au cœur de nos parvis,
Des artères chargées de chlorophylle,
Qui filent à travers nos centres-villes.

Nos consciences sont en mutation
Et n’attendent qu’un peu d’action
Pour construire nos villes de demain.
On le sent, ça nous picote les mains,
D’agir pour faire renaître le lien
Entre la faune, la flore et notre quotidien.
On le sait, on le sent, on a plus le choix.

Alors, dis-moi, demain on fait quoi ?

Ça te dit d’aller faire et puis de voir
Comment semer les graines de l’espoir ?

Cod Kinay

 

Photos prises à Biarritz d'une belle nature aux couleurs éclatantes dans une cage dorée. Une copropriétaire des lieux me voyant prendre des photos, m'a gentiment proposé d'ouvrir la grille pour prendre la résidence sans la grille devant. Je lui ai indiqué que c'était la grille et les couleurs végétales resplendissantes qui avaient attiré mon attention... Elle l'a compris.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Quand le soir est tombé dans la gare quiète
Mélancoliquement, seul le lustre émiette
Son bruit d'incontenté dans le silence clos.
Lustre toujours vibrant comme un arbre d'échos,
Lustre aux calices fins en verre de Venise
Où la douleur de la poussière s'éternise,
Mais en gémissements qu'à peine on remarqua,
Grêles comme un chagrin lointain d'harmonica.
C'est une panoplie aux cliquetis de verre
Où l'on entend le bruit blessé qui persévère ;
C'est un grand reliquaire à l'aspect végétal
Où d'invisibles pleurs, captifs dans le cristal,
Roulent en sons mouillés parmi les pendeloques.
Lustre, fontaine blanche aux givres équivoques ;
Lustre, jet d'eau gelé, mais où l'eau souffre encor...
Ce lustre, c'est mon cœur visible en ce décor
Qui frissonne en sourdine et sans cesse s'afflige,
Jet d'eau fleurdelisé dont la plainte se fige !
Georges Rodenbach, très légèrement modifié puisque un seul mot a été changé, vous le trouverez sans peine...


Gare du Midi à Biarritz, au 23 avenue Maréchal Foch


La Gare du Midi qui offre une fort belle architecture symétrique connut une drôle d’histoire.
Tout d’abord parce que l’impératrice Eugénie qui ne voulait pas de bruit lors de ses séjours biarrots, fit en sorte que la première gare soit construite à La Négresse.
Puis, la Compagnie du Midi décida de remettre le train au centre-ville et fit édifier la gare du Midi, deux ans avant la Grande Guerre.
Mais cela ne dura pas et son histoire ferroviaire fut somme toute assez brève. Jusqu’en 1980, le trafic voyageurs était assuré dans cette gare, avant que la SNCF ne choisisse le retour définitif à La Négresse. 
Entièrement rénovée en 1991,débarrassée de sa verrière mais toujours avec ses deux tours et son hall Art déco, elle est devenue un pôle culturel majeur, avec une salle de spectacles construite à l’emplacement des quais ferroviaires et le Malandain Ballet Biarritz.
Derrière sa façade "Art Nouveau", elle abrite des installations modernes et un matériel technique de pointe, deux auditoriums de 230 places et le second de 1 400 places.
C’est le lieu de nombreuses manifestations événementielles (conventions automobile, lancement de produits, plénières...), mais aussi de festivals et de spectacles qui en font l'une des salles les plus sollicitée d’Aquitaine.
Sources : Grand Sud Insolite

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Je partirai vers la côte où jamais un navire n'aborde. Il s'en présentera un, un drapeau noir à l'arrière. Les rochers s'écarteront. Je monterai.
Deuil pour deuil, 1924 - Robert Desnos


Les Jumeaux d'Ilbarritz : Biarritz
Moins célèbres que leur voisins d'Hendaye mais ils méritent le détour...
Accès et plongeons interdits pour info.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Sous un ciel clair, les flots d'un azur violet,
Après s'être gonflés en accourant du large,
Comme un homme accablé d'un fardeau s'en décharge,
Se brisaient devant moi, rythmés et successifs.
J'observais ces paquets de mer lourds et massifs
Qui marquaient d'un hourrah leurs chutes régulières
Et puis se retiraient en râlant sur les pierres.
Et ce bruit m'enivrait ; et, pour écouter mieux,
Je me voilai la face et je fermai les yeux.
François Coppée

Après avoir ouvert les yeux, j'ai tenté quelques photos afin de vous faire respirer quelques embruns.
Festival de vagues à Anglet

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L'eau terne enserre les dragues
Dans un bassin de mercure
Où nage, sombre teinture,
La fumée aux gestes vagues.
Régulière, la fumée
Cherche à tâtons le ciel morne,
S'arrête et crée une borne.
C'est ma vue accoutumée.
Les pinces des dragues plongent,
Avec un bruit diabolique,
Dans le bassin métallique
Qu'incessamment elles rongent.
Fleuve et ciel sont uniformes.
C'est à perdre l'équilibre
Et voir dans l'espace libre
Creuser les engins énormes.
Alphonse Beauregard


La drague Hondarra, "sable" en basque en pleine activité au large des plages d'Anglet 


Sous pavillon français, elle garantira le tirant d'eau du port de Bayonne toute l'année. Construite par le chantier naval espagnol Murueta en 2014, elle assure depuis le maintien des profondeurs de l'embouchure et des souilles de quai du port de Bayonne. En sus de ses activités portuaires, cette unité longue de 62 mètres pour une largeur de 13 mètres et un tirant d'eau de 4,2 mètres participe au confortement des plages d'Anglet en procédant au clapage du sable dragué à l'embouchure. Cette deuxième activité s'inscrit dans le cadre d'une convention signée entre la Ville d'Anglet et l'Agglomération Côte basque Adour en vue de lutter contre l'érosion naturelle.

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Encore une fois
mon vers se tourne
vers la vague.

Je ne puis m’empêcher
de te chanter,
mille fois mille,
mille fois, ô vague,
fiancée fugitive de l’océan :
vénus verte,
élancée
tu hisses ta cloche,
et de là-haut,
tu laisses tomber
des lys.

Ô lame
Incessante
secouée
par
la
solitude
du vent,
érigée comme une
statue
transparente
mille fois mille
cristallisée, cristalline,
et puis
tout le sel à terre :
le mouvement
se fait écume
puis de l’écume la mer
se reconstruit
et de nouveau ressurgit la turgescence.

Et de nouveau,
cheval,
pure jument
cyclonique
et ailée
la crinière ardente de blancheur
dans l’ire de l’air
en mouvement,
tu glisses, tu bondis, tu cours,
conduisant le traineau
de la neige marine.

Vague, vague, vague,
mille fois mille
vaincue, mille
fois mille dressée
et déversée :
vive
la vague
mille fois immortelle
la vague.

Pablo Neruda, Tercer libro de las odas, 1957

Vagues à Anglet

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De la lumière donc ! bien que ce mot n'exprime
Qu'un désir sans espoir qui va s'exaspérant.
À force d'être en vain poussé, ce cri sublime
Devient de plus en plus navrant.
Et, quand il s'éteindra, le vieux Soleil lui-même
Frissonnera d'horreur dans son obscurité,
En l'entendant sortir, comme un adieu suprême,
Des lèvres de l'Humanité.
Louise Ackermann


Trouée de lumière sur le Phare de Biarritz
Photos prises depuis Anglet

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le jour a disparu derrière la colline ;
Contemple à l'horizon ces flots d'or et d'azur ;
Ils succèdent aux feux du soleil qui décline :
Vois, comme tout est beau ! Comme le ciel est pur !
Vois, la nuit qui s'étend n'a pas de sombres voiles ;
Tel qu'un phare brillant entouré de flambeaux,
Il plane sur ces monts, l'astre ami des tombeaux !
Escorté de milliers d'étoiles !
Louise Colet

Phare de Biarritz (en travaux) 
Érigé en 1834 sur la Pointe Saint Martin, haut de 73 mètres au-dessus du niveau de la mer et fier de ses 248 marches, il domine le Cap Hainsart ainsi dénommé autrefois en raison des chênes qui l'entouraient et qui ont été remplacés par des tamaris. Ce cap marque la limite séparant la côte sablonneuse des Landes de la côte rocheuse du Pays Basque.

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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Vague, vague, vague,
mille fois mille
vaincue, mille
fois mille dressée
et déversée :
vive
la vague
mille fois immortelle
la vague.
Pablo Neruda


Vagues à Biarritz

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Oui, je suis le goéland
L'oiseau lyre de la nature,
Je vole au dessus de la terre
Et semble nonchalant.

J'accompagne la mouette
Qui a des ailes très chouettes
Et dans ce ciel si fraternel
Passent quelques hirondelles.

Le ciel est des oiseaux le domaine.
Des copains oiseaux s'y promènent
Comme l'aigle du sud plein de sagesse.

Et pendant ce temps l'oiseau lyre
Au monde entier met le sourire,
Et le goéland est content de vivre.
Rieu JEAN

Goéland en vacances à Biarritz

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Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir. 
Jonathan Livingston le goéland : Richard Bach


Goélands attendant patiemment la relève de la garde : Le Port des Pêcheurs, Biarritz

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Viens ! ô viens avec moi sur la mer azurée,
Qu'aux vents capricieux ma barque soit livrée ;
Oublions des saisons les changements divers :
La flamme qui nous luit ne connaît point d'hivers.
Amable Tastu


Tournepierre à collier juvénile en vacances à Biarritz 


Le tournepierre à collier est aisément reconnaissable, avec sa silhouette râblée, ses pattes et son bec très court. C'est un reproducteur scandinave qui passe une grande partie de son temps sur les côtes atlantiques de l'Europe. Il est omniprésent dès que des rochers ou des dalles pierreuses sont mis à jour par le retrait de la mer. Les bandes constituées par ces oiseaux sont parfois énormes. Ils se mêlent volontiers aux bécasseaux.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu’au sommet de la colline
Qu’importent les jours les années
Ils avaient tous l’âme bien née
♫♪♫ ♪♫♫
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s’imaginer
En voyant un vol d’hirondelles
Que l’automne vient d’arriver.
Jean Ferrat

Sare
Deux sommets ici : L'Ibanteli (698 m) et La Rhune (905 m)
Clôtures typiques au Pays Basque à partir de lauzes : pierres de la Rhune (grès rose)

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Ce bon vieux pont, sous ses trois arches,
En a déjà bien vu de l'eau
Passer verte avec du galop
Ou du rampement dans sa marche.

Il connaît le pas, la démarche
De l'errant qui porte un ballot,
Du petit berger tout pâlot
Et du mendiant patriarche.

Au creux de ce profond pays,
Entre ces grands bois recueillis
Où l'ombre humide a son royaume,

Le jour, à peine est-il réel !...
Le soir, sous l'œil rouge du ciel,
Il devient tout à fait fantôme.

Maurice Rollinat

Pont dit "romain" à Sare
Celui-ci n'a qu'une seule arche.
Il daterait plutôt du XVIIème siècle

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Son odeur le précède. On ne le voit pas encore qu'elle est arrivée.
Il s'avance en tête du troupeau et les brebis le suivent, pêle-mêle, dans un nuage de poussière.
Il a des poils longs et secs qu'une raie partage sur le dos.
Il est moins fier de sa barbe que de sa taille, parce que la chèvre aussi porte une barbe sous le menton.
Quand il passe, les uns se bouchent le nez, les autres aiment ce goût-là.
Il ne regarde ni à droite ni à gauche : il marche raide, les oreilles pointues et la queue courte. Si les hommes l'ont chargé de leurs péchés, il n'en sait rien, et il laisse, sérieux, tomber un chapelet de crottes.
Alexandre est son nom, connu même des chiens.
La journée finie, le soleil disparu, il rentre au village, avec les moissonneurs, et ses cornes, fléchissant de vieillesse, prennent peu à peu la courbe des faucilles.
Jules Renard


Jeune bouc au milieu de sa prairie fleurie à Sare

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C'est le plus doux des animaux
Il est caressé par les anges
Il est bouclé de neige blanche
Il croit que naître est un cadeau.
Il ne connaît que les dimanches
Et les herbes bleues du printemps
Le sourire ému des enfants
Et le ciel qui sur lui se penche.
Chriswac


Troupeau sur les hauteurs de Sare 

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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L'histoire a pour égout des temps comme les nôtres,
Et c'est là que la table est mise pour vous autres.
C'est là, sur cette nappe où joyeux vous mangez,
Qu'on voit, tandis qu'ailleurs, nus et de fers chargés,
Agonisent, sereins, calmes, le front sévère,
Socrate à l'agora, Jésus-Christ au calvaire,
Colomb dans son cachot, Jean Huss sur son bûcher,
Et que l'humanité pleure et n'ose approcher
Tous ces gibets où sont les justes et les sages...
Victor Hugo


Calvaire (avec les trois croix) jouxtant Notre Dame de l'Aubépine entouré des stèles discoïdales basques dominant le village d'Ainhoa; 


La chronologie historique fait mention en 1745, du côté d’Axulai à Ainhoa, d’un ermite qui, pendant 70 ans, vécut en ce lieu où il instruisit les petits enfants bergers du pays et consacra sa vie à la prière.
Mais le site fut réduit et détruit en 1793 au cours des guerres franco-espagnoles.
Axulai constituait un promontoire parfait pour surveiller la vallée et la provenance des soldats venus du côté espagnol par Danxarinea. Les documents historiques nous indiquent la destruction en 1813 de ce qui pouvait servir d’ermitage à l’époque, destruction par les armées françaises qui firent de cet endroit un espace militaire où furent placées des batteries de canons pour frapper les Espagnols. On en oublierait les batailles rangées des soldats anglo-espagnols et portugais portant leurs coups aux soldats napoléoniens qui en ce temps avaient d’autres objectifs que de protéger quelque peu le site religieux ancien totalement dévasté et reconstruit à nouveau par la population d’Ainhoa.
Le réveil du patrimoine religieux sur l’Axulai se fera au cours du XIXème siècle avec le chemin de croix placé en 1886 par l’abbé Duronéa.
En 1898, on construisit le calvaire avec des stèles basques ajoutées depuis lors.

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Minuscule chapelle,
Loin de tout, près du ciel,
Dans un monde intemporel,
Simplement entourée d’asphodèles.


Minuscule chapelle,
Tu portes le monde en ton sein,
Tu ouvres ta porte aux rebelles,
A tous tu tends une main.


Tu apaises les âmes
Malades et écorchées,
Tu ranimes la flamme
Chez les esprits égarés.


Je t’ai dénichée
Un jour, par hasard.
J’étais tellement désespérée,
Seule avec mes idées noires,


Que même mes larmes
Ne coulaient plus.
J’avais déposé les armes,
Mon cœur était désert et nu.


Minuscule chapelle,
J’ai su
Quand je t’ai aperçue
Avec tes murs de vieille dentelle,


J’ai perçu
J’ai compris
J’ai entendu
J’ai senti


Cette force invisible
Qui te rendait invincible
Qui a pénétré mes entrailles
Et qui me suit aujourd’hui où que j’aille.
Martine Breton


Chapelle Notre Dame de l'Aubépine dominant Ainhoa.


Sur les hauteurs d'Ainhoa, à 389 mètres d'altitude, le mont Atsulai abrite un petit sanctuaire dédié à Notre Dame de l’Aubépine et accessible après 30 à 45 minutes de marche. La chapelle et ses 26 stèles discoïdales et tabulaires, symboles de l'art funéraire basque, offre un magnifique panorama sur la vallée de Xareta, la Rhune et l'Océan..
Au XIXème siècle, le chanoine César Duvoisin et l'abbé Etchegoyen ont pu écrire de belles pages sur la chapelle, son histoire et ses pratiques mais c'est à M. l'abbé Olhagaray, curé d'Ainhoa de 1930 à 1938, que nous devons la seule étude qui lui ait été consacrée en langue basque. Les légendes et personnages mythiques dotent ce lieu d’un ensemble de croyances oscillant entre magie, religion et histoire.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Vous mourrez de nos mains, sachez-le, si la chance
Est pour nous. Vous mourrez, suppliants, de nos mains.
La justice le veut d'abord, puis la vengeance,
Puis le besoin pressant d'opportuns lendemains.

Et la terre, depuis longtemps aride et maigre,
Pendant longtemps boira joyeuse votre sang
Dont la lourde vapeur savoureusement aigre
Montera vers la nue et rougira son flanc,

Et les chiens et les loups et les oiseaux de proie
Feront vos membres nets et fouilleront vos troncs,
Et nous rirons, sans rien qui trouble notre joie,
Car les morts sont bien morts et nous vous l'apprendrons.

Paul Verlaine

Les redoutes de St Pée sur Nivelle
Ce chaînon de collines appelé barre d'AMOTZ a un passé historique : elle fut ligne de défense pendant les guerres napoléoniennes, en particulier en 1813 lorsque le Maréchal Soult voulu arrêter les troupes de Wellington (à la tête d'une coalition anglaise-espagnole-et portugaise de 80 000 hommes). Lors de la sanglante bataille de la Nivelle, le 10 novembre 1813, l'armée napoléonienne perdit plus de 4350 hommes (morts - blessés - prisonniers).

3 redoutes sont encore visibles :
- la redoute de la cote 139 dominant le vieux pont d'AMOTZ. (les 3 premières photos)
- la redoute de Ziburukoborda , à une altitude de 189 m.
- la redoute de KamietakoBorda dite aussi d'Harismendi , la plus grande, à 233 m d'altitude. (les 2 dernières photos)
La Rhune au lointain, impassible...

Une randonnée au départ de pont d'Amotz permet de découvrir ces lieux chargés d'histoire (10 km environ).

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Agur, agur, jente güzik! agur bihotzetik !
Zaharrak eta gaztiak bildürik hürrüntik !
Eskualdün joko jaunari bere lür harrotik
Lili eder bat da egün zabaltzen itzaletik.

Gizon gaztentako beharra,
Ta zaharren indarra,
Gora kanta obra ederra,
Pilotarien Biltzarra !
♫♪♫ ♪♫♫
Salut, salut à tous ! Salut du fond du cœur !
Jeunes et vieux venus de loin
Une belle “fleur” s'épanouit et sort de l'ombre
C'est le jeu de pelote basque de notre noble terre.

Un devoir pour les jeunes
Et une force pour les anciens.
Louons cette belle initiative,
Le rassemblement des pelotaris

Bixente Gonzalez, la relève est assurée : Photos prises dans l'atelier de fabrication des chisteras à Anglet

Si vous voulez en savoir un peu plus et voir davantage de photos, cliquez sur le lien ci-dessous.

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

C'est à qui de vous va plus gauche, l'une suit
L'autre, et toutes ont peur du vaste clair de lune.
Telles, quand des brebis sortent d'un clos. C'est une,
Puis deux, puis trois. Le reste est là, les yeux baissés,
La tête à terre, et l'air des plus embarrassés.
Faisant ce que fait leur chef de file : il s'arrête,
Elles s'arrêtent tour à tour, posant leur tête
Sur son dos, simplement et sans savoir pourquoi.
Votre pasteur, ô mes brebis, ce n'est pas moi,
C'est un meilleur, un bien meilleur, qui sait les causes,
Lui qui vous tint longtemps et si longtemps là closes,
Mais qui vous délivra de sa main au temps vrai.
Suivez-le. Sa houlette est bonne.
Et je serai,
Sous sa voix toujours douce à votre ennui qui bêle,
Je serai, moi, par vos chemins, son chien fidèle.

Paul Verlaine

Sare (64)
l'ardi gazna (fromage de brebis) n'est pas loin...

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre
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Pitié pour nos soldats qui sont morts ! Pitié pour nous vivants qui étions auprès d’eux, pour nous qui nous battrons demain, nous qui mourrons, nous qui souffrirons dans nos chairs mutilées ! Pitié pour nous, forçats de guerre qui n’avions pas voulu cela, pour nous tous qui étions des hommes, et qui désespérons de jamais le redevenir.
Ceux de 14 : Maurice Genevoix

Monument dédié aux morts de la guerre de 14-18 au pied de l'église de Sare (64)
bere seme guduan hileri (son fils est mort au combat)

Une très forte pensée pour nos aïeux et tous ceux qui ont vécu et subi ces moments. Nous ne les oublions pas.

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Le cimetière rit, vivace, et, tout autour,
Au pied du bois, d'où sort une effluve d'amour,
Senteurs de romarins, de thyms et d'asphodèles,
Étincelle au soleil un beau champ d'immortelles.
Jean Aicard


Les silencieuses du sable : Anglet (64)
L’ordre des Servantes de Marie est créé en 1842 par le Père Cestac dans le but de venir en aide aux prostituées. Un grand domaine est acheté et baptisé Notre Dame du Refuge. Afin de les aider à sortir de la rue, il leur offre un endroit où vivre et travailler.
Le cimetière du couvent des Bernardines est unique en France. Les tombes des Servantes de Marie, congrégation de jeunes filles abandonnées pour la plupart sont recouvertes de coquilles Saint-Jacques en forme de croix et régulièrement entretenues.
Dépouillement et simplicité ressortent de la visite qui ne peut laisser indifférent.

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On ne savait ni qui elle était, ni d’où elle venait. Les uns disaient qu’elle était chiromancienne ; les autres affirmaient qu’elle était sorcière, tout le monde en avait peur.
Elle ne sortait jamais le jour et jamais la nuit quand il n’y avait pas de lune. Mais dès que, déchirant les nuages, celle-ci envoyait sur les eaux tranquilles le moindre rayon argenté, la vieille dame sortait.
Un long bâton noueux à la main, ses cheveux gris tombant autour de sa figure plus ridée qu’une pomme sèche, elle allait s’asseoir près des roseaux. Là, elle attendait, marmottant d’étranges incantations.
Parfois elle allumait un feu de brindilles dont la fumée montait droite, toute droite, même quand il y avait du vent, ce qui n’était pas sans inquiéter les pêcheurs vivant dans le voisinage.
L’un d’eux, plus curieux que les autres, résolut, une nuit, de surveiller étroitement la bonne femme. Soigneusement dissimulé derrière un gros arbre, il s’embusqua et attendit.
C’était un soir de pleine lune. Le lac étincelait sous une lumière froide ; il semblait qu’il fut en platine. Pas une feuille ne remuait dans les arbres et l’on entendait coasser de plaisir les grenouilles dans les joncs.
La vieille arriva clopin-clopant et s’assit au bord de l’eau. Minuit sonna. Elle se leva et étendant ses doigts décharnés vers les nénuphars, elle prononça quelques phrases dans une langue que le pêcheur ne put définir. Un prodige alors s’accomplit.
De chaque nénuphar s’élança une femme belle comme le jour, vêtue de voiles plus fins et plus clairs que des ailes de papillons. Il y eut deux femmes, trois, quatre, vingt, cent.
Le lac fut peuplé de fantômes éblouissants qui se mirent à danser. Sur le Lac enchanté, devant les yeux émerveillés du pêcheur, un ballet incomparable commença sous la lune attentive.
Ce furent des glissements, des envols, tantôt les voiles démesurés s’élançaient rejoignant presque la voûte du ciel ; tantôt ils se penchaient sur l’eau et le lac semblait les absorber.
On affirme que, depuis ce soir-là, une fois par an, le prodige se reproduit le 14 septembre à minuit précis. 
Lac et Château de Brindos à Anglet


Niché au creux d’un écrin de verdure sur les berges du Lac Brindos, cette demeure emblématique d’Anglet s’entoure d’un halo de mystère et de prestige.
Le Château de Brindos se situe dans la lignée des grandes demeures où se marient remarquablement l’élégance moderne à l’héritage historique des vieilles pierres. Au cœur d’un parc verdoyant, cette bâtisse d’inspiration hispano-mauresque laisse deviner un passé flamboyant de fêtes mondaines. 
Sources : Que faire au Pays Basque

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"Observer une plante engendre la sérénité. C'est le temps lui-même qui apparaît... (et) nous permet de renouer avec le rythme temporel paisible qui est celui de notre enfance."
Éloge de la plante pour une nouvelle biologie : Francis Hallé


Autour du Lac de Brindos à Anglet 
Végétation luxuriante qui fait plaisir à observer.

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Mon cœur est un beau lac solitaire qui tremble,
Hanté d'oiseaux furtifs et de rameaux frôleurs,
Où le vol argenté des sylphes bleus s'assemble
En un soir diaphane où défaillent des fleurs.
Albert Samain 


Lac Mouriscot à Biarritz : Pays Basque


Cet "espace naturel sensible" actuellement aménagé et ouvert au public couvre environ 68 ha (y compris le plan d’eau 15 ha, et le marais 10 ha).
Il est devenu un espace naturel protégé, aujourd'hui partiellement classé “Natura 2000".

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Une sterne fit un arrêt pour se reposer;
Du pôle Nord au sud fut son interminable voyage
Bravant tous les intempéries et les orages;
Sur une branche, un oisillon curieux voulut causer…
"Bonjour, chère voyageuse, vous semblez épuisée"
Oui, une moitié de terre fut mon trajet
Et ma triste solitude fut mon seul regret;
"Pourquoi cette incartade ?" lui dit l’oisillon médusé.
Pour honorer mes aïeux et ma lignée volatile, 
Dit l’oiseau et aussi pour voir du paysage;
"Vivre au même endroit serait une idée plus sage !"
Dit l’oisillon "et vous rendant plus utile"
Vous pensez à tort que ma vie n’est que malheur;
Tous les imprévus de cette vie vagabonde
Ne sont que joie et cette ouverture sur le monde
M’apporte, je vous le jure, le plus grand des bonheurs.
L’oisillon un peu confus n’osait plus rien dire;
Voyant cette causerie se retourner contre lui
Et se rappelant l’inaction de sa propre vie,
Il salua la sterne d’un timide sourire avant de repartir.
L’oiselet a appris de cette petite leçon
Qu’il ne faut jamais se fier aux apparences;
Aussi, de moins papoter avec irrévérence
Et de laisser vivre les gens à leur façon. 
Claude Lachapelle


Sterne Caugek au Lac Mouriscot à Biarritz


Sterne caugek
La sterne caugek a un manteau gris cendré. Elle est assez haute sur pattes. Son bec est long et noir, avec le bout jaune. Une huppe érectile prolonge sa calotte noire. La queue blanche, très échancrée, est prolongée par deux longs filets. Ses pattes sont noires. La sterne caugek a une silhouette fine et harmonieuse.
Les sternes caugek se nourrissent de poisson à 98%. Ce sont des oiseaux côtiers et c'est l'essentiel de leur nourriture.
La sterne caugek niche en colonies. Les deux parents font un trou dans le sol, parfois garni d'herbes. La femelle pond en mai/juin, habituellement 1 ou 2 oeufs de couleurs variées. L'incubation dure environ 23 jours, assurée par les deux parents. Les poussins, nourris par les parents, abandonnent le nid au bout de quelques heures et volent au bout de cinq semaines.

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Avec le ciel doré, le vent, la voix des chênes,
L'ombre qui redescend les collines et l'homme
Qui redescend l'amour, j'écrirais des poèmes
Pareils par la douleur aux soirs d'extrême automne.

Ceux qui portent le poids d'un cœur mélancolique
Y viendraient dans la fin solennelle des choses,
Les uns, prier, rêver, d'autres, pleurer, et d'autres,
Remplir leurs yeux pensifs du couchant de la vie.

Enfin le soleil meurt dans la cendre nocturne,
Le jour las s'abandonne entre les bras du soir,
La vieille année expire, et nous allons pouvoir
Nous mêler au sommeil de l'immense nature.

Et je veux, en dépit de la mort souveraine,
Affirmer qu'il est beau de vivre et d'être fort,
Et marcher parmi ceux que l'espérance entraîne
Au-delà des chemins jonchés de feuilles d'or.
Charles Guérin

Paysage automnal sur les hauteurs de Lizuniaga : Sare

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Le reloup et l’agneau
L’agneau tout frais venu
Gambade dans les prés,
Broute de l’herbe fraiche
Et tête le lait frais.
Il,
Joue à saute-mouton,
Compte les moutons,
Tricote pull-over,
Sur le dos de la laine.
Bêle aux quatre vents,
En agneau innocent.
Elle,
Maman brebis trop prise
Qu’on lui tire le lait,
À faire son fromage,
Sans en faire un fromage,
En oublie son petit
Au fond des prés jolis.
Lui,
Papa bélier bourrin,
N’a jamais reconnu
L’agneau de ses ébats.
Fier comme un bar-tabac,
Passe son temps de mâle,
Tête basse et front haut
À asséner sans cesse,
Des coups de bélier fou,
À tout ce qui bouge.
L’autre,
Monsieur loup profitant
De l’innocent agneau,
S’approcha lentement,
De cette viande fraiche.
Lui dit
Mais où sont tes parents ?
Je n’en aperçois aucun.
L’agneau un temps surpris
Lui répondit,
Qu’il ne devait pas parler aux loups,
Que le loup est méchant,
Qu’il a de grandes dents.
Le loup
Tu vois bien tu es seul,
Et ne t’es point mangé,
Moi aussi je suis seul,
Personne ne me parle.
On me dit que je suis
Trop doux comme un agneau,
Alors j’ai voulu voir
Quel était cet agneau.
L’agneau
Moi aussi je suis seul,
Mes parents trop occupés,
L’une à ses fromages,
L’autre à ses hormones.
Alors je veux bien
Parler avec toi.
Et c’est ainsi qu’allait naître
Une amitié sincère.
Moralité,
Quand les parents vaquent,
Leurs enfants, eux, dansent avec les loups.
Avec la chance que pour sa meute,
Ce loup soit un reloup,
Pas pour son ami agneau,
Mais pour ses frères loups.
Laurent Ivaldi

À Sare, avec l'Ibanteli se détachant à l'horizon.
 

Le Pays Basque : le plaisir du bien-être et du bien-vivre

Bonjour l'arbre, mon bel arbre
Je reviens, j'ai le coeur content
Sous tes branches qui se penchent
Je retrouve mes rêves d'enfant.
Y a un arbre, si je meurs
Je veux qu'on m'y couche doucement
Qu'il soit ma dernière demeure...
♫♪  Barbara   ♫♪


Arbres se détachant au dessus du col de Lizarrieta, Sare : Pays Basque
Du basque Lizarra : frêne et Lizarrieta : la frênaie.

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Ruisselant de feuille en feuille,
Un rayon répercuté,
Parmi les lis que j’effeuille,
Filtre, glisse, et se recueille
Dans une île de clarté.
Le rayon de feu scintille
Sous cette arche de jasmin,
Comme une lampe qui brille
Aux doigts d’une jeune fille
Et qui tremble dans sa main.
Alphonse de Lamartine


Rayons de soleil jouant dans le ciel entre le col de Lizarrieta et l'Ibanteli : Pays Basque

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Le souffle court dans la montée
Rocailleuse, aises de soleil,
Nous marchons, en guise d'éveil,
Vers la cime pure, éclairée.
Nos âmes sont entortillées
Dans la sente et sa poussière.
Le coeur cherche la lisière
De ses broussailles entêtées.
Soudain frémit l'herbe si haute
D'une enchanteresse présence !
Voici le pottok en sa danse
Farouche, tel elfe qui saute !
Ô ce toupet - qu'il en a donc ! 
Dissimulant ses yeux rieurs,
Ses franches et câlines peurs
Quand l'humain froisse les ajoncs !
A chérir est sa compagnie
Qui taquine les vents tout fous !
Au sommeil, dans le soir tout doux,
Tremble au coeur la croupe bénie !
Vastevue


Pottoks au dessus du col de Lizarrieta au pied de l'Ibanteli, Sare : Pays Basque


Le Pottok est installé depuis des millénaires au Pays Basque.
Naturellement la morphologie du Pottok a évolué avec les conditions écologiques et historiques, mais personne ne conteste que le Pottok, après tant d‘années accroché aux montagnes du Pays Basque, constitue une race primitive locale.
Provenant, il y a un million d'années, d'Amérique du nord, passant par le pont naturel réunissant alors l'Alaska et la Sibérie, le cheval proche de celui de Prevalski s'établit d'abord en Asie puis émigre en Europe, alors qu'il disparaît complètement en Amérique.
Il s'installe dans les montagnes du Pays Basque et résiste au climat très perturbé des dernières glaciations de la fin du quaternaire. Les découvertes préhistoriques faites dans les grottes de Sare, d'Oxocelhaya, d'Isturitz représentent des chevaux d'un type proche du Pottok actuel. Naturellement sa morphologie a évolué avec les conditions écologiques et historiques, mais personne ne conteste le fait que le Pottok, après tant d'années accroché à nos montagnes, constitue une race primitive locale.
Les Basques eurent la sagesse de ne pas décimer les troupeaux de petits chevaux, comme cela se passa dans beaucoup d'autres régions ; au contraire ils l'exploitèrent avec d'autant plus de facilité que le pottok ne demandait aucun soin particulier : il suffisait de venir chercher dans la montagne les produits de l'année, généralement destinés à la boucherie.
Au 19ème siècle, on l'utilisait dans les mines de la région mais aussi dans celles du Nord et de l'Est de la France, car de petite taille, robuste et peu exigeant. Il fait partie de la culture basque et fût très utilisé dans la contrebande entre France et Espagne. Il fit rêver beaucoup d'enfants, lorsqu'il paradait dans les cirques avec sa belle robe pie. Aujourd'hui, chaque Pottok a son propriétaire et il est de tradition chez les éleveurs de donner au petit enfant une pouliche, qui procurera par la suite un petit pécule.
Ils vivent librement en horde d'une vingtaine de juments accompagnées de leur bel étalon sur les versants des massifs de la Rhune, de l'Artzamendi, du Baïgura et de l'Ursuya où ils participent à l'entretien de la montagne. D'autres sont élevés en prairie, destinés aux activités sportives et de loisirs.
Sources : Site de l'ANP (Association Nationale du Pottok)

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C'est le plus doux des animaux
Il est caressé par les anges
Il est bouclé de neige blanche
Il croit que naître est un cadeau.


Il ne connaît que les dimanches
Et les herbes bleues du printemps,
Le sourire ému des enfants
Et le ciel qui sur lui se penche.


Si je pouvais petit agneau,
Je te prendrais dans mon jardin
Avec tous les petits agneaux
Qui brouteraient le romarin.


Plus tard j'aurais un grand troupeau
Et je dormirais dans la laine.
Je donnerais un chaud manteau
A tous ceux qui ont de la peine.
Chriswac


Troupeau sur les hauteurs d'Ayherre


Village des Pyrénées-Atlantiques, dans la Basse-Navarre, Ayherre prend place à quelques kilomètres seulement d'Hasparren, dans la vallée de l'Arberoue. Il se situe sur les bords de la Joyeuse, non loin d'Hélette, Méharin et La Bastide-Clairence.
Commune principalement agricole, Ayherre a connu une histoire assez paisible au fil des siècles, prenant peu à peu le visage qu'on lui connaît aujourd'hui. Elle tient son nom du basque Eihera, le moulin, qui rappelle son activité d'autrefois. Le territoire a rejoint le royaume de France en 1450, en même temps que tout le Labourd, lors de la signature du traité de paix qui a marqué la fin de la domination anglaise dans la région.

 

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Une première fleur s’est ouverte au jardin :
Un pissenlit costaud à l’allure arrogante
Qui a surgi tout seul au milieu de la menthe,
Du thym et du fenouil, du trèfle et du plantain.


C’est une herbe feuillue dont moultes vitamines
Pourraient ragaillardir maints pâles citadins
Et dont une assiettée donnerait bonne mine
Aux gens les plus chétifs du troupeau parisien


Car ses feuilles dentées parsemées de lardons
Sont les prémices verts du tout nouveau printemps ;
Une fleur de soleil dont les légers turions
S’envolent vers le ciel au souffle des enfants.


Mais il est affublé d’un nom bien dérisoire
Rappelant ses vertus : un nom diurétique !
Celui qu’il porte mieux et sans du tout déchoir ?
"Dents de lion" ! Tellement plus aristocratique…
Vette de Fonclare


Prairies parsemées de pissenlits sur les hauteurs d'Ayherre


Le pissenlit (Taraxacum officinale) ou dent-de-lion, est une plante vivace commune de la famille des Astéracées, répandue dans les champs, les prairies, les chemins, les talus. Elle est caractérisée par une grosse fleur jaune en pompon qui donne à la maturité des graines (akènes) qui se présentent sous forme de fines aigrettes. Son nom a pour origine "pisse au lit" qui renvoie à ses propriétés diurétiques.

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Je suis celui qui t'attend toujours.
Ta voiture a un son spécial que j'ai imprimé dans mes sens, je peux le reconnaître entre mille.
Tes pas ont une sonnette magique.
Ta voix est de la musique pour mes oreilles.
Si je vois ta joie, ça me rend heureux !
Ton odeur est la meilleure.
Ta présence est celle qui fait bouger mes sens.
Ton réveil me réveille.
Je te contemple dormir et pour moi tu es mon Dieu, je suis heureux de veiller sur ton sommeil.
Ton regard est un rayon de lumière.
Tes mains sur moi, ont la légèreté de la paix et le signe sublime d'un amour infini.
Quand tu sors, je sens un énorme vide dans mon cœur.
Je t'attends encore et encore.
Je suis celui qui t'attendra toute ta vie aujourd'hui, demain et pour toujours :
Je suis ton chien !!!
Auteur anonyme


Chien derrière un portail dans un village basque.


La croix basque (Lauburu) est un ancien symbole considéré comme représentatif de l’identité, de la culture et de l’unité basques. En langue basque, l’euskara, il se traduit littéralement par "quatre (Lau) têtes (Buru)".

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L'air était pur ; un dernier jour d'automne,
En nous quittant, arrachait la couronne
Au front des bois ;
Et je voyais d'une marche suivie
Fuir le soleil, la saison et ma vie,
Tout à la fois.

Près d'un vieux tronc, appuyée en silence,
Je repoussais l'importune présence
Des jours mauvais ;
Sur l'onde froide, ou l'herbe encore fleurie,
Tombait sans bruit quelque feuille flétrie,
Et je rêvais !...

Amable Tastu

Le tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera), majestueux arbre d'ornement, déploie ses branches formant un houppier pyramidal. Au printemps, se développent les feuilles à la forme si particulière. Le limbe, tronqué et échancré en son sommet, se découpe en plusieurs lobes pointus. Vertes et luisantes au printemps, l'automne les colore d'or et de roux. Un véritable bonheur à observer.

Photos prises sur les hauteurs de St Pée-sur-Nivelle (64)

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Le lavoir de Xuruta (Chourrouta) à Bassussarry 


"Ma grand-mère descendait au lavoir, sa bassine de linge sur la tête, et allait chercher l’eau à la source voisine, aujourd’hui disparue sous les broussailles. Ce terrain argileux dans lequel les bottes s’enfoncent est imperméable, il ne servait donc à rien de creuser des puits, il fallait chercher des sources pour s’approvisionner en eau potable. Elles se situaient dans le fond du vallon, au bout du chemin de Chourrouta (qui signifie la source ou la fontaine), au départ du sentier serpentant dans un bois de grands chênes."   
Cathy Constant-Elissagaray


Le lavoir était autrefois un lieu de vie très important. Les femmes du village venaient y travailler mais c'était aussi un lieu de parole où circulaient les informations sur le village et les alentours. Beaucoup de villages du Pays Basque ont décidé de restaurer ces sites chargées d'histoires. Les histoires ne manquent pas autour des lavoirs, entre rumeurs et légendes.
Ce lavoir à cinq pierres est flanqué d’un abreuvoir.  L’absence de vestiges de poteaux autour du lavoir suggère un travail à ciel ouvert, sans toit pour s’abriter, au cours duquel les femmes se tenaient debout, le buste penché, les bras et la colonne vertébrale tirés par le poids du linge qu’elles trempaient dans le bassin. 
Il a été superbement nettoyé et restauré par l'Association Harri Zaharrak - Les Vieilles Pierres

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Un Jurançon 93
Aux couleurs du maïs,
Et ma mie, et l'air du pays :
Que mon coeur était aise.


Ah, les vignes de Jurançon,
Se sont-elles fanées,
Comme ont fait mes belles années,
Et mon bel échanson ?


Dessous les tonnelles fleuries
Ne reviendrez-vous point
A l'heure où Pau blanchit au loin
Par-delà les prairies ?
Paul-Jean Toulet


Séchoir à maïs en crib autour de Bassussarry


Le maïs en crib est un moyen économique et écologique pour sécher le maïs-grain. En comparaison aux séchages traditionnels réalisés à l'aide du gaz propane ou naturel, le séchage en crib utilise une énergie gratuite et renouvelable composée simplement du vent et du soleil !

Gilles LUCIANI (Auteur Photographe)

Expositions

Expo Galerie Haut Brion à Pessac en 2016

Maison des Arts à Gujan-Mestras en Août 2017

Cabane Cap Noroit, Port de Larros à Gujan-Mestras octobre 2017 à mai 2018

Vinimarché St-Genès,  à Bordeaux juin/juillet 2018

Maison des Arts à Gujan-Mestras  août 2018

Caves Briaud à Bordeaux, septembre 2018

La Conserverie à Bordeaux, décembre 2018 et janvier 2019

Le GascoPub à Pessac, avril, mai et juin 2019

Maison des Arts à Gujan-Mestras du 20 au 26 août 2019

Comptoir d'Indochine à Bordeaux du 1er septembre au 15 octobre 2019

Cabane 248 Port de Larros à Gujan-Mestras les 17 et 18 octobre 2020

Le Café de l'Horloge à Talence du 6 mars 2020 à fin septembre 2021

Atelier Galerie "La Muse Art Règne" 10 Grand'Rue de l'Horloge à Cordes sur Ciel (Tarn) du 22 octobre au 6 novembre 2022

Expo-Vente de Créations : 26 et 27 novembre 2022 Salle de France, 39 rue A. France à Pessac (33)

Reflets : Le Café de l'Horloge à Talence du 6 avril 2023 au 7 juin 2023

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T
Je découvre à travers vos ravissantes photos et ses jolies poésies qui l'accompagnent, le Pays Basque dont j'avais déjà entendu parler. Votre article me confirme que c'est un très bel endroit. Merci pour ce beau partage.
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Je vous remercie infiniment Théo. C'est très gentil. Cette région est superbe en effet et cet article s'enrichira régulièrement au fur et à mesure de mes prochaines parutions.<br /> Belle soirée <br /> Amitiés
M
Magnifiques photos de poésie accompagnées.<br /> J’ai moi aussi redécouvert le Pays Basque et je ne m’en lasse pas.
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Merci Marie-Lise,<br /> <br /> Tu as raison. Nous ne nous en lassons jamais. Bises et à très bientôt
C
Bonsoir, <br /> Merci pour ce partage. Il y a bien longtemps que mes pas ne sont pas passés en ce pays, je ne parle pas d'une après-midi à la plage... non d'un court séjour vers Hasparen, dans les collines environnantes. Un pays magnifique.<br /> Bonne soirée<br /> @mitiés
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Bonsoir Covix,<br /> Nos régions recèlent des trésors. Nous n'avons plus qu'à les cueillir. Du temps et de la disponibilité sont nécessaires et nous n'en disposons pas toujours... Le secteur montagneux autour d'Hasparen est splendide, vous avez raison.<br /> Très belle soirée aussi et encore merci pour votre fidélité.<br /> Amitiés
B
Gilles, C'est très beau tout cela. Je ne connais pas le Pays Basque mais j'aurais l'occasion d'y faire un tour un jour ou l'autre. Souvent je vais où me mènent mes vins. J'aime beaucoup Pierre Loti, c'est un auteur merveilleux pas sassez cité à mon gout. Le poème sur l'interdépendance des villes et de la nature n'est pas signé. Interrogation quant à l'auteur.... A bientôt gilles et bien à toi. Bernard
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Merci Bernard d'avoir pris le temps de poser ces quelques mots entre toutes les taches qui t'attendent sur ton domaine. J'espère que cet avant-goût te donnera l'envie d'y séjourner quelques jours. Merci pour ta remarque, je l'avais pourtant mis, mais il n'avait pas du s'enregistrer. J'ai donc rectifié. Très belle soirée @ toi et à toute ta famille au milieu de tes belles vignes nature.